La gestion de nos complexes Chronique #2

La gestion de nos complexes Chronique #2

Chère Thérapeute, mon corps est sourd à toute forme de régime, mon nez est disproportionné par rapport à mon visage, je souffre de transpiration excessive…

Surtout ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul.

Le complexe peut avoir plusieurs facettes. Il peut être lié à un défaut (cuisses énormes, nez aquilin, lèvres trop fines, …), ou à un sentiment d’infériorité ou de supériorité (qui tient son origine de l’enfance). Que ce défaut soit réel ou imaginé, il génère des symptômes.

Le complexe s’accompagne de dépression, mésestime de soi, isolement, conduite morbide, image déformée de soi, anxiété, crainte du rejet. Dans certains cas, cela peut même aller jusqu’à l’évitement total des miroirs ou au contraire à l’exposition intensive de soi devant les miroirs afin de se rassurer. On parle alors de dysmorphophobie, la personne ne se voit pas telle qu’elle est réellement, elle va se voir trop grosse, trop maigre, comme si elle portait des lunettes grossissantes ou amincissantes. On trouve souvent ce genre de cas chez les personnes souffrant d’anorexie.

Le risque d’une telle pathologie est de vouloir recourir à la chirurgie esthétique de manière abusive, voire s’auto-opérer.

Les pistes :

Lorsqu’on est complexé, c’est le défaut qui dirige notre vie, et le plus souvent par la négative.

Il est donc important de reprendre le contrôle en montrant son défaut et en en faisant un atout. Pour cela, il est bon de suivre son rythme et d’effectuer des tâches d’expositions progressives.

Il est également intéressant de se décentrer, l’autre ne scrute pas tout le temps notre défaut, il a autre chose à faire.

Sur ce chemin de l’acceptation de vous-même, n’hésiter à vous faire aider par un spécialiste.

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